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close this bookScience and Technology in the Transformation of the World (UNU, 1982, 496 p.)
close this folderSession III: Biology, medicine, and the future of mankind
close this folderLa maîtrise de la vie: Pour quoi faire?
close this folderBruno Ribes
View the documentIntroduction
View the documentI. Necessite et enjeux
View the documentII. La 'logique' du vivant
View the documentIII. Quoi faire?

II. La 'logique' du vivant

Rndre ette question supposerait que nous sachions ce qu'est la vie. Or qui peut rndre ette interrogation fondamentale? Nous n'avons pas cette prmption. Nous nous en tiendrons donc assembler quelques observations qui nous paraissent essentielles pour notre propos.

Il est un double truisme qu'il importe de rappeler au moment ortifice et la technique tendent rendre le relais du "laisser-e": la vie n'existe pas, il n'existe que des vivants; on ne peut pas dntrer la vie, mais seulement la montrer. Certes, la vie proc de la mati, est mati. Dans l'oc primordial, des polyms se sont constitues, au sein desquels sont apparus des anges mollaires. Ainsi ont surgi des systs qui se sont perp enfl combin Cette mati s'est trouvcod inform structures, rl Ce disant, nous croyons atteindre le principe de la vie. Est-ce tellement souchons-nous aux causes ou seulement aux conditions? A supposer que soient discern dans quelles circonstances les "causes" ont rassembl, des inconnaissables plus radicaux subsisteraient: entre les prndues "causes" et la dynamique instaur Or, la vie est essentiellement ce qui "se passe" au sein des vivants, de vivant ivant, cette dynamique profonde, toujours surprenante, en virtualit en lution.

Et voici que nous touchons e qui divise aujourd'hui encore les savants et qui pourtant demeure fondamental (y compris dans la pratique quotidienne, ainsi que nous le verrons plus loin): quels sont les ressorts de cette lution. Impossible ici d'der ce sujet. Cependant, impossible de le traiter. Je me contente de jeter quelques notations qui commandent les rexions que j'aurais aire par la suite.

Sans doute avons-nous onnae que, 'origine de la vie s'est constitun code, doyn programme; que, durant la demi-heure ovit la bacte avant de se scinder en deux, elle doit procr uelques deux mille rtions chimiques distinctes, pourtant ordonn, fonctionnelles et, pour la plupart, sentielles, sans erreur ni retard, sous peine de dturation, de non-duplication, d'nescente. Les biologistes mettent en dence la rigueur des nssitinhntes out vivant et l'euve de compatibilitue prpposent les mutations: elles doivent e assimil, rl en fonction de la logique interne, mris selon le code et le programme gtiques, sinon l'individu ne pourrait ni survivre ni se reproduire.

Mais aujourd'hui encore la question de l'lution demeure enti. L'expliquer comme la rltante du hasard sctionnelon la nssitaux dires d'un Jacques Monod), ou du hasard entnar hasard (selon les observations de Motoo Kimura), ondition que ce qu'induit le hasard soit compatible avec ce qui existe, c'est ne rien expliquer du tout. Et les tenants du ndarwinisme ouent toujours ndre 'objection classique qui leur est faite: la formation progressive de l'œil suppose des milliards de mutations sentielles, organiques (ne serait-ce qu'en connexion avec le syst nerveux), donc accomplies et sctionn, sinon une ne, du moins en trpetit nombre haque gration, harge pour celle-ci de transmettre la "nouveautainsi acquise (et intdans le patrimoine gtique) es descendants, et es derniers de poursuivre le processus ainsi amorce... au hasard... Si le "projet" de l'œil n'it pas en quelque sorte prtermintiquement et fonctionnellement, mais rise fa totalement aloire, il aurait fallu des milliards de milliards de grations pour qu'il apparaisse (ce qui n'est pas le cas) et une s dans la sction incomprnsible puisque le "bfice" de l'œil pour le vivant ne peut se rler qu'une fois cet organe au moins grossiment constituEt ce qui vient d'e dit de l'œil est relativement "simple" compar l'apparition de la sexualitqui implique une double se concomitante de mutations, appropri et synchrones (au moins au terme) du cm et du cfemelle. On voit mal comment apper e constat: il y a de la finalitans le "phm" de la vie.

Pourtant si "cela" est, artir de quand "cela" est-il? La position des finalistes n'est gu plus confortable que celle de leurs opposants. En effet, si le programme gtique s'av identique depuis les premiers vivants, faut-il dire que le "projet" de l'œil est impliquans le premier rassemblement de mati organique qui s'est mis onctionner, constituant la ou les premis cellules vivantes? Mais alors ces tnnements, gaspillages, "rat, aberrations de l'lution? Pourquoi la pluriformitA supposer qu'il existe une finalittout se passe comme si elle it au moins partiellement bloqu et seul le hasard semble la drrouiller progressivement. Pourquoi et pour quoi?

Bref, 'en tenir au "phm", selon la position que l'on adopte, la vie et l'lution paraissent relever d'une fin sans finalitu d'une finalitans fin...

Sans doute cette embrouille provient-elle de ce que nous nous reprntons spontannt l'lution comme une sorte d'avancsomme toute rectiligne, engendrpar un principe directeur. Mais n'est-elle pas la rltante de dynamiques diverses, y compris celle qu'que un Jacques Monod valorisant le hasard (ondition qu'on ne le tienne pas pour exclusive et systtique!)? En ritl'lution est oncevoir de mani systque: provoqupar un ensemble d'actions, de rtions et de rlations. Au quadruple plan des particules vivantes, des organismes, des populations et des rapports entre le ou les vivants avec le milieu. Dans cette perspective, structures et fonctions sont en oite corrtion, s'engendrant et se renfort mutuellement. Les fonctions introduisent dans la "logique" du vivant des "sous-logiques" (par exemple grossier, le dloppement de la mobiliti la conservation et a reproduction) ou des "nssit sctives qui, d'une part, "trient" les mutations (laissant tomber celles qui ne vont pas dans ce "sens") et qui, d'autre part, provoquent, par leur exercice m, des mutations ou des perfectionnements: on court mieux orce de courir. Mieux vaut parler de fonctionnalitinalisante que de finalitonctionnelle. En effet, "la fonction crl'organe", au moins dans un premier temps. C'est une mani de rir du syst nerveux, une sorte de prsion qui lentement "trie" et "exerce" ce qui suscite l'œil, et non pas l'inverse. Le fait qu'il y ait plusieurs systs visuels n'en est-il pas la preuve? De m il existe plusieurs fas de voler: tre, aile de chauve-souris ou d'oiseau; des morphologies adates ont invent tout au long de l'lution.

Dans cette perspective, ce n'est pas le hasard qui engendre la mutation, mais la "nssitinteure, l'organicitui suscite un autoperfectionnement, un renforcement et un affinement des fonctions, qui, eur tour, intensifient cette nssitt cette organicitTel serait le premier ressort de l'lution: la prnce en tout vivant d'une urgence de mieux-e.

Toutefois, ces considtions ne suffisent pas endre compte de l'lution. Elle est aussi propension "verticale". Le probl est ici qu'il s'agit de vaincre la nssitd'apporter un surcrode "programme" gtique permettant l'apparition de fonctions et de rlations nouvelles, confnt une organicitupeure. D'oa peut-il provenir? A mon sens, principalement (car je n'exclus pas la th d'un Monod, mais je tiens le jeu du hasard pour trexceptionnel et lui refuse la continuit de la conjonction avec un autre vivant.

Je schtise: isol une cellule doit se protr tous azimuts; accol, deux cellules n'ont pas e dndre sur la paroi oes se jouxtent; une partie de l'rgie que chacune consacrait a sauvegarde peut e investie ailleurs, notamment dans des transferts mutuels. Il existe un autre "mod": celui du virus ptrant la bacte, s'y installant ou ne faisant que lui infuser (sous rrve de compatibilittout ou partie de son "patrimoine". Accolade ou ptration: l'important est que le vivant se trouve informe mani renouvelle. Certes, de cette conjonction naont une autre nssitrganique, des fonctions et des rlations nouvelles. Mais un plus-e a pu ainsi apparae, quelque rgence.

Bref, l'lution "verticale" me pararlter d'une dialectique entre nssitt "libtion". Et le principe privilsinon unique) de cette "libtion", c'est, me semble-t-il, la fusion de deux vivants. De lient la surrntion.

J'entends l'objection: la rencontre et la conjonction avec l'autre ne sont-elles pas que fortuitement bfiques? Sans doute. Comment ne pas quer ici ce qui se vit dans le quotidien de nos existences? Rares sont les rencontres qui pour nous sont fndes, plus rares sont les es avec nous pouvons entrer en ile correspondance. Pourtant il me semble impossible de considr comme hasardeuses ces dispositions profondes qui font le vivant en attente de l'autre: d les biologistes connaissent des bactes dites "femelles" ou "ms" selon qu'elles sont plus ou moins capables de recevoir ou de dvrer une information (et nous pourrions reculer l'analyse jusqu'a constitution chimique des cellules: pourquoi la cha mollaire est-elle dissymique chez le vivant?). Autrement dit, l'ouverture 'autre vivant parainscrite comme une loi structurelle et structurante en toute forme de vie, aussi fondamentale que peut l'e, par exemple, la ntion du principe d'entropie.

Ouverture 'autre, attente de l'autre... Immatement l'on songe a reproduction. De fait, elle entre dans la dnition de la vie (par opposition a mati, qui se recombine mais ne se reproduit pas). Mtez ces lignes de Frans Jacob (La Logique du vivant, Gallimard 1970, p. 291): "Quel peut e le but de la bacte? Que cherche-t-elle roduire qui justifie son existence, drmine son organisation et sous-tend son travail? A cette question il n'y a apparemment qu'une rnse et une seule. Ce que cherche roduire sans rele la bacte, ce sont deux bactes (...). Toute la structure de la cellule bactenne, tout son fonctionnement, toute sa chimie sont affinpour ce seul but: produire deux organismes identiques lle-m; le mieux possible, le plus vite possible, dans les conditions les plus vari."

S'agissant d'es non sexu la reproduction s'effectue 'identique. La bacte se scinde en deux: un seul programme gtique se transmet; il y a permanence et quantification du m qui, sauf accident, ne disparapas. Deux de l'un. A perpitla bacte n'a, en quelque sorte, ni passi futur. Survient la sexualisation: une ROLUTION.

Il est vrai, je viens de le rappeler, que chimiquement se produisent des "comptrations" mollaires, que la bacte peut e "fnde" par des agents de type viral; qu'au sein d'un organisme les informations intercellulaires sont multiples. La sexualisation a ses archpes. Nmoins, sous ses formes les plus bor, la reproduction sexu m si elle n'est qu'une sorte d'phm, diff radicalement de la duplication bactenne: parce qu'elle est conjonction, recombinaison de deux programmes gtiques, elle fait de la diversitans l'identique un principle "essentiel": un de deux. Trois donn fondatrices apparaissent ainsi.

La qualitI> de la vie devient prminante sur la quantitl'individu le plus fort, le plus beau, le "meilleur" reproducteur gralement l'emporte; et l'ancien c la place au nouveau.

Le caract "relationnel" 'autre (et non plus seulement au milieu ou entre les parties) devient en quelque sorte polarisateur de l'organicitEntrent dans le programme gtique non seulement le plaisir et le dr, mais une multitude de signaux (olfactifs, auditifs, visuels), sans lesquels la sexualitchouerait: le sexe "appelle" l'autre sexe.

Qualitt relationnalitnduisent un incessant dssement. Ce mot est rendre selon toutes ses connotations. La maintenance est modulpar le plus-e: ne survit, car ne se reproduit que ce qui est qualitativement plus relationnel; ou encore, la survie du m est fonction de son ouverture 'autre partenaire sexuel, mais aussi (et corollairement) 'autre en soi-m, par le doiement des virtualitndividuelles. La vie connaen outre de nouvelles exigences d'organicitt de rlation: il importe drmais de pouvoir "faire corps" dans la diffnce, toute autosuffisance nt principalement abolie. La survie devient ec-sistence. Le vivant apparacomme le lieu ovie se qualifie, s'enrichit et le milieu onnent corps d'autres vivants. Il est passage de vie, bientassdsstrss

Nirabilia vitae... Qu'est-ce qui se passe? Abstraitement, rtons-le, la vie n'existe pas: il n'existe que des vivants. Il paraqu'au regard de maints scientifiques, c'est infantilisme que d'e "vitaliste". Soit. Il y a continuitntre la mati et la vie. Pourtant peut-on rire l'une 'autre. M si un jour les biologistes parvenaient nventorier la totalite l'appareil gtique, nter tous les mnismes cbraux, aiser l'ensemble des rlations qui garantissent l'ilibre de ces milliards de milliards de rtions chimiques qui se produisent au cours d'une existence, ils n'auraient pas atteint l'essentiel. D'une part, il n'est de finalit la vie que de faire l'autre rdument. D'autre part, la sexualisation le rend manifeste: la vie n'est pas seulement ce "syst" qu'est mon corps, elle est a fois tous les vivants possibles et l'entre-deux vivants. Un entre-deux, quelle "ritcela a-t-il? Tout au long de l'lution, les "systs" se sont complexifi affin pour ce faire, il a fallu que les vivants se conjoignent; apparala dialectique nssitibtion/nssitMais voici que la sexualisation en indique une autre: le plus-e rge de la relation entre le m et l'autre. Et l'lution se dessine comme une lente conqu de la relationnalitune progressive ouverture au plus-relationnel, outrepassage.

Non, ddnt, nous ne pouvons comprendre ultimement ce qu'est la vie, toute en virtualiten dssement. Nous ne pouvons que la montrer selon ses nssitprofondes, son ouverture sur l'advenir, sa capacit'rgence. Alors pouvons-nous la maiser? Du moins nous revient-il d'en assumer la logique: e cet en-soi qui ec-siste en l'autre.

Mais assumer cette "logique", oa nous mra-t-il? Il est clair que, au niveau biologique, il n'y a pas de rnse ette question. Il est possible d'entrevoir "comment" la vie prend "du" sens, ou comment elle le perd. Il ne nous est pas possible d'en dnir "le" sens, puisque celui-ci nous dsse par rgence virtuelle et ouverture sur l'alttMais alors, puisque le phm de la vie se doie rdument, et puisque la "logique" du vivant n'en indique pas le sens, ne doit-on pas chercher ce sens dans un autre "ordre", celui de l'intelligence et de la libertAutrement dit, par rapport otre question initiale: "la maise de la vie, pour quoi faire?" - le "pour quoi faire" relrait essentiellement des facultsupeures de l'homme. Soit. Mais encore faut-il que nous saisissions en profondeur ce que doit e et rd le travail de l'intelligence.

Ce n'est pas le lieu de dlopper ici une thie de l'intelligence. Je m'en tiendrai donc uelques observations ou suggestions simples, sinon simplistes et cependant fondamentales pour progresser dans notre rexion.

La vie est mati, l'intelligence est vie. A l'origine, peut-e est-elle la simple rltante de rexes - ractions et propensions, provoqu de l'inteur ou de l'exteur (la fleur qui s'ouvre au soleil) - enregistrpar nos cellules nerveuses, puis systtis organis(et induisant en retour le dloppement et le perfectionnement de notre syst nerveux). Il est difficile de tracer une fronti entre certaines cristallisations et les formes primitives de protozoaires, a fortiori de procariotes. De m les premis lueurs de l'intelligence sont indiscernables. Toutefois, s'agissant d'organismes complexes, il devient dent que la vie tigne d'une "crion" nouvelle, instauratrice d'un autre ordre, d'une dynamique qui la diffncie de la mati, qui informe cela m qui la conditionne. De m encore, les manifestations supeures de l'intelligence en tignent, celle-ci est d'un autre ordre que la vie et se doie selon une dynamique nouvelle. Certains prndent rendre compte de cette dynamique en l'assimilant au phm cybernque. Effectivement chaque neurone parafonctionner comme un ordinateur microscopique, ses constituants nt capables de recevoir des signaux, de les trier ou d'en ttre d'autres en retour, avec une frence et une amplitude modul par celles des signaux re. Sans doute ce "mod" peut-il e adoptitre de comparaison (encore que nul ordinateur ne recombine ses propres "circuits", comme le fait le neurone avec ses dendrites) pour rendre compte de l'activitensorielle, pour contenir ou dencher, en fonction de stimulations appropri, des programmes d'action gtiquement prtermin a rigueur pour "synthser" (a la mani d'un poste de tvision) les impressions sensorielles sous forme de reprntations, elles-ms reconstruites ou transmises en fonction des besoins particuliers (purement physiologiques ou comportementaux, individuels ou spfiques). Toutefois, l'intelligence n'apparaalors que comme une somme de rexes ou d'impressions. Or, l'intelligence est aussi rexion. Celle-ci suppose une dntration de soi, donc une vtable rlutions par rapport au rexe. Comment ne pas quer ici cette autre rlutions que constitue la sexualisation? D'autant plus que, nous l'avons vu, celle-ci "lance" la vie dans l"'entre-deux" vivants, brise l'autosuffisance de l'individu, le destine, m morphologiquement, 'autre, suscite d'incessantes combinaisons et recombinaisons, ouvrant sur du nouveau et sur la possibilit'une ntuelle rgence; bref la sexualisation arrache l'individu a sa particularitIl est possible de reprendre ces rexions une ne pour les appliquer a pensrexive. Indndamment du fait qu'elle semble prpposer une rganisation (ou une rganicitdu cerveau qu'il s'agisse du neo-cortex ou de la double rlation des hsphs cbraux -, qui ne sait qu'elle se doie dans l'entre-deux, qu'elle intensifie le caract relationnel de l'individu ne serait-ce que par le langage), qu'elle est incessante combinaison et recombinaison, qu'elle suscite du nouveau, qu'elle rend ce qui est virtuellement et rlement autre que ce n'est, qu'elle atteste que le statut de l'e humain est un vivre particulier qui ne saurait s'enfermer dans la particularitu vivre. La sexualisation est dans la "logique" de la vie; de m la rexion est dans la "logique" de l'intelligence. Or quelle est cette "logique"? Un e intelligent nous parase dnir tout comme l'e vivant: un "en-soi" qui "ec-siste" en l'autre? "En soi", car pour une part l'intelligence ressaisit les nssitpropres de l'individu; "qui ec-siste en l'autre": que celui-ci soit l'autre humain ou l'autre r sous les apparences, risu risable.

De ces notations succinctes ressortent trois conclusions relatives otre question centrale: la maise de la vie: pour quoi faire? La raison ne peut donner sens - cter le "pour quoi" de la maise de la vie qu'en assumant ce dont elle rge; elle doit donc en poursuivre la "logique"; 'inverse la bio-"logique" ne peut e poursuivie 'encontre des exigences propres de la raison (et d'abord 'encontre des conditions nssaires on exercice).

En deuxi lieu, il est emarquer que, si le phm de la vie n'en indique pas le sens, sinon comme passage et rgence en l'autre, l'intelligence aussi tend dinir" les choses et les es, les arrachant a particularite leur t, pour atteindre ce qu'ils sont a fois virtuellement et rlement; ce faisant elle dile du sens, sans jamais atteindre le sens. Autrement dit, de m que la vie s'exposerait 'antissement si elle se fermait 'lution et 'rgence, de mime l'intelligence deviendrait insenssi elle ne prrait son propre dssement, si elle se drminait elle-m en bloquant ou en uniformisant les conditions (notamment biologiques) de son propre exercice.

Enfin, puisque l'e vivant, ainsi que l'e intelligent se rle comme cet "en-soi" qui "ec-siste" en l'autre, une vtable politique (et une ique) de la vie doit viser ntensifier le caract relationnel, pporter un "supplnt de logique", modulant les conditions d'existence de l'intelligence selon les conditions d'existence biologique et vice versa.