![]() | Food, Nutrition and Agriculture - 11- Edible Fats and Oils (FAO - FPND - FAO, 1994) |
![]() | ![]() | Disponibilités des lipides alimentaires dans le monde |
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Les bilans alimentaires de la FAO, publipour la premi fois en 1961, montrent que les lipides disponibles pour l'alimentation ont augmentliment depuis cette date dans les pays dloppcomme dans les pays en dloppement (figure 1). Passant de 49 8 g dans le monde de 1961 990, les lipides ont augmente 93 28 g dans les pays dloppet de 28 9 g dans les pays en dloppement, soit deux fois plus dans les pays en dloppement que dans les pays dlopp
Rapport entre les disponibiliten lipides et te PNB par habitant, 1989 - Relationship between fat availability
and per caput gross national product, 1989 - Relacintre las disponibilidades
de grasas y el PNB per capita, 1989
Source: FAO, AGROSTAT Main Frame, 1993.
Note: 134 pays, dont le PNB par habitant varie de 80 lus de 30 000 dollars, ont classen 13 tranches de PNB par habitant.
En fait, comme le montre le tableau 2, les augmentations dans les diffntes rons dlopp et en dloppement sont trdisparates. L'Asie (Proche-Orient et surtout Extr-Orient) a connu la plus grande augmentation, de sorte que les disponibiliten lipides de l'Extr-Orient, trfaibles par rapport elles de l'Afrique en 1961, sont maintenant supeures.
Par contre, l'Ocie, avec des quantitv au drt, et l'Afrique, avec des quantitfaibles, ont connu les augmentations les plus basses.
La premi explication de ces tendances est contenue implicitement dans l'analyse qui vient d'e prnt le revenu nt a base des indicateurs de dloppement nomique. Les disponibiliten lipides, tant d'origine animale que vtale, sont fortement li au revenu (Psse, Sizaret et Frans, 1969); la figure 2 montre l'influence du produit national brut (PNB) par habitant sur les quantitde lipides disponibles pour la consommation alimentaire des pays consids. Jusqu'n PNB de 6 000 dollars par habitant environ, les lipides augmentent rliment de 35 30 g par personne et par jour. Au-dessus de 6 000 dollars, l'ampleur de l'augmentation s'atte et l'on passe de 130 37 g entre 6 300 et 22 000 dollars. Dans les catries de bas revenus (jusqu'00 dollars), les lipides d'origine vtale et animale augmentent simultannt; au-dele ce revenu, les lipides d'origine animale augmentent plus vite, les lipides d'origine vtale ayant tendance lafonner et m oe. Entre 1 700 et 22 000 dollars, les lipides d'origine animale font plus que doubler, passant de 40 0 g. Les enqus de consommation alimentaire confirment ces tendances, en particulier dans les pays tels que le Bangladesh (Hassan et Ahmad, 1992) et le Brl (IBCE, 1978), oPNB par habitant est bas et opauvretst drminante dans la consommation de lipides, notamment ceux d'origine animale.
Parmi les autres facteurs qui contribuent rminer le: niveau de consommation en lipides figurent l'environnement (climat, disponibilitlocales en graisses et huiles et en aliments gras), les habitudes alimentaires et le niveau d'cation.
L'urbanisation apparaelle aussi comme un facteur essentiel. Son influence est nette sur le niveau de consommation des lipides dans les pays en dloppement.
Ainsi, au Bangladesh les citadins consomment huit fois plus de lipides que les ruraux (Hassan et Ahmad, 1992), au Niger deux rois fois plus selon la saison (CILSS, 1991). Ce phm semble gral; la part des lipides dans l'apport rgque crorliment lorsque les populations s'urbanisent; au Niger, par exemple, le taux rgque des lipides passe de 7 pour cent en milieu rural 4 pour cent pour les ncitadins et 9 pour cent pour les citadins blis depuis longtemps iamey (CILSS, 1991). L'enqu nationale risau Brl en 1974-1975 (IBGE, 1978) fait apparae de fa particuliment nette l'influence de l'urbanisation sur la consommation de lipides, et cela quelle que soit la ron (figure 3). En passant du milieu rural au milieu purbain et urbain, le taux rgque des lipides de la ration alimentaire augmente rliment. Cette augmentation est d'autant plus frappante que l'apport rgque de la ration a tendance iminuer avec l'urbanisation.
D'autres facteurs sociologiques ou individuels interviennent aussi; les bilans alimentaires montrent qu'au cours de ces dernis ann la consommation de lipides a commenc diminuer apravoir atteint des niveaux consids comme «critiques», notamment celle des lipides d'origine animale, dans les pays les plus dloppdu nord de l'Europe et de l'Amque et ceux d'Ocie. Les des des tendances de consommation fond sur les enqus alimentaires confirment cette lution (Stephen et Wald, 1990; Den Hartog, 1992). Elles montrent aussi que dans les pays les plus dloppce sont maintenant les personnes qui ont le niveau socionomique le plus bas qui ont tendance anger le plus gras (Nova Scotia Department of Health, 1993). De m, les hommes ont tendance anger plus gras que les femmes et les jeunes plus gras que les personnes plus es (Read al., 1989; Hulshof al., 1991; Popkin, Haines et Patterson, 1992; Nova Scotia Department of Health, 1993).
En fait, tous ces facteurs influent non seulement sur la quantitotale de lipides consommmais aussi sur la structure nutritionnelle de la ration et le choix des aliments.
Rapport entre le taux
rgque des lipides et le degr'urbanisation: l'exemple du Brl -
Relationship between the percentage of energy contributed by fats and degree of
urbanization: the example of Brazil - Relacintre la proporcie grasas en
la ingesta energca y el grado de urbanizaciel caso de Brasil
Source: IBGE, 1978.
Ce choix est, semble-t-il, de plus en plus li la qualites lipides contenus dans ces aliments, tout au moins dans les pays dlopp