![]() | Traditional Medicinal Plants (Dar Es Salaam University Press - Ministry of Health - Tanzania, 1991, 391 p.) |
![]() | ![]() | PART I: USE AND PROMOTION OF TRADITIONAL MEDICINAL PLANTS IN THE AFRICAN REGION |
MAMADOU KOUMARE
WHO Africa Office
Brazaville, Republic of Congo
Sommaire
Le mcament indig africain ob es res de prration dont le respect permet dobtenir des produits dune standardisation acceptable, qualitativement et quantitativement.
Lde des doses thpeutiques propos par le tradithpeute, montre que ces doses sont lement acceptables.
Lefficacithpeutique dipar des essais cliniques comparet limportance de la consommation du rem indig africain, constituent les ments de son luation. Les res de cette luation devrait tenir compte du concept du mcament indig africain.
Introduction
Il ne fait plus aujourdhui aucun doute que les soins de santrimaires (SSP) offrent lune des approches les plus viables pour atteindre laccessibilit la santour tous.
En effet, cette approche suppose la prise en compte de toutes les ressources appropri disponibles y compris les pratiques et les rems des systs indigs de soins.
La composante pharmaceutique de cette politique des soins de santrimaires, de mande la mise a portdes populations, graphiquement et nomiquement, des mcaments appropri
Malgrengouement populaire, lacceptabilitu mcament indig africain se heurte aujourdhui encore ne certaine mance; donssite son luation et de sa standardisation afin den favoriser son homologation et son inscription sur les listes des mcaments essentiels.
Si tout le monde est unanime sur la nssitune luation, il ne semble pas quil en soit de m pour le recours aux conditions de mise sur le marchppliqu actuelle ment aux nouveaux mcaments.
Notre propos nest point de faire accepter nimporte quel mcament pour les soins de santrimaires, ni encore moins dopposer le rem indig africain au mcament europ; mais de prnter une expence ayant pour objectif de dissiper la mance causpar certains prgdvorables et daider udre le probl de santublique quest lapprovisionnement rlier des formations sanitaires en mcaments.
Si une certaine analogie est apparente dans le concept de mcament des deux systs de soins, indig africain et exotique europ, il nen est pas moins vrai que la philosophie qui les soutend est diffnte: lun rel de lesprit analytique, du raisonnement et de lexpmentation; et lautre, de lesprit systque, de lintuition et de lempirisme.
Au prime abord on pourrait penser que les mcaments du syst exotique europ traitent les causes de la maladie et que ceux du syst indig africain soignent les symptomes.
Nous nous empressons dajouter quil ne serait pas juste de dire que les mcaments indigs africains ne sont utilisque pour des traitements symptomatiques.
Comme nous lavons d dit et it, chacun des deux systs de soins dispose de mcaments ologiques et de mcaments symptomatiques dont lboration rnd ertaines res. Il nous emblndispensable et urgent de faire le point sur ces res afin de dnir leurs limites de fiabilitt de permettre une meilleure standardisation du rem indig africain.
Pour ce faire, nous avons essaye suivre le processus de son boration et de son administration.
Elaboration du mcament indig Africain
La mance dont nous avons parllus haut, pour ne pas dire la crainte, persiste encore vis-is du rem indig africain malgrengouement des populations.
On ne peut nier quelle soit justifi mais malheureusement, on accuse trop souvent et abusivement la qualitu les doses thpeutiques du mcament indig.
Les faux gusseurs sont hs trop nombreux et il nest point question de vouloir garantir leurs prrations et leur compnce.
Loin de nous lidde nier les insuffisances de lart pharmaceutique traditionnel africain; mais il nous parait injuste de ne pas reconnae quil existe des res de prration et dadministration bien adapt au syst. Il suffit pour sen convaincre, de savoir que dans certains pays on proc a codification des res de la mcine indig en gral et du rem indig en particulier.
Matis premis
Nous nous limiterons volontairement aux plantmcinales qui constituent actuellement la majeure partie de ces matis premis et dont les techniques de rlte nous paraissent les plus respect pour ne pas dire les mieux standardis.
Le respect scrupuleux des res de rlte trouve son explication dans les craintes que le phytothpeute ouve dans leur transgression. Le geste qui semble le plus anodin nest pas niget nous ne sommes pas de lavis de ceux qui ne voient toujours dans leur extion que superstition. Et m si une possible superstition il y avait, il serait souhaitable de ne pas la combattre avant den connae lorigine ou den faire son luation compl; il y va de la prrvation de bonnes conditions de remassage et de lobtention dantillons moyens de matis premis faciles ester et omologuer, e point de vue, la prntation sous forme de bottes etenu notre attention; et nous avons essayen connae le poids approximatif par esps vtales.
Cette homologation, d'aprnotre modeste expence, est beaucoup plus aisau niveau des phytothpeutes quau niveau des herboristes soucieux surtout de la vente de leurs produits malgrhomogitpparente des bottes.
Lidentification de la plante nest pas seulement morphologique; cest un vtable diagnose que pratique le phytothpeute artir lement des caracts Il connaen outre la pode et le lieu de rlte, la partie de la plante qui lui permettent dassurer des succconstants. Malheureusement beaucoup denquurs ne sen prcupent pas sur le terrain et ne posent pas suffisamment de questions. Il est rare que le phytothpeute conserve les matis premis au delune ann ce qui nest point le cas chez les herboristes.
A notre avis, avec lidentification faite par le phytothpeute, la connaissance de la partie utilisde la plante, des techniques, pode et lieu favourable a rlte, il est possible dblir les bases dune homologation acceptable artir dantillons moyens.
Il est certain, quil foudra ensuite que les institutions charg de lde des plantes mcinales amorent progressivement cette connaissance en la complnt par dautres caractstiques que ne peuvent apprer les tradipraticiens de santCest la mode dapproche qui nous onduit rminer la bonne pode de rlte, les grands groupes chimiques, les tenues en eau, cendres totales, huiles essentielles, etc.. Si lique mcale traditionnelle oblige le phytothpeute au respect rigoureux de res dnies de rlte, elle conseille au contraire une adaptation de la prration et du traitement au patient. Cette pratique rend plus difficile une standardisation dans le cadre dune fabrication industrielle du mcament.
Composition du mcament
La standardisation qualitative et quantitative de la composition du mcament indig africain sav une nssitlors que sa fabrication industrielle ou m semi-industrielle est envisag car les res des prrations individuelles que peuvent prniser les tradithpeutes deviennet difficilement applicables. Il est cependant indispensable de ne pas trop sen rter sans analyse critique prable comme nous lavons d prnisour les techniques de rlte.
Sur le plan qualitatif, il nest point aberrant de constater que certains mcaments indigs africains contiennent plus de dix constituants. Le seul terme excipient de certains mcaments qui sont inscrits dans un rrtoire seux comme le vidal peut en contenir autant. Cest pourquoi, il est indispensable comme nous lavons sugg, de ne rien considr riori comme inutile. On pourrait cependant, a lumi des entretiens avec le tradithpeute et de certains essais chimiques, pharmacologiques et/ou cliniques, miner certaines drogues qui ne modifient pas notablement ni lacceptabilitni la stabilitni linnocuitt lefficacitu mcament. Telle est notre mode dapproche.
Concervant les quantit il suffit de se les faire indiquer par le tradithpeute, de procr aux mesures pondles ou volumiques appropri de chaque constituant; celles-ci pouvant ulteurement e reproduites facilement artir des moyennes blies aprplusieurs mesures.
Pour faciliter les modes de prration, nous avons commencar adopte matel de cousine quutilise le tradithpeute; puis, au fur et esure quon blissait les valeurs limites de certains caracts, on remplat ce matel de cuisine par un appareil de pharmacotechnie appropri ainsi on finit par blir une certaine ivalence entre les deux outils de travail et favoriser les anges et le dialogue entre les systs de soins.
Formes mcamenteuses et modes dobtention
Sil nous telativement facile dblir des ivalences entre la tites poudres obtenues artir des tamis locaux de cuisine et ceux de notre broyeur Forplex, il nen as de m pour les autres formes galques. On peut cependant affirmer que lobservation rigoureuse des modes optoires permet de garantir, dans une certaine mesure, la reproductibilites caractstiques des prrations et par voie de consence, celle des doses.
Cest ainsi que pour une dction par exemple le tradithpeute tiendra compte a fois:
Sur le plan qualitatif de:
(i) la couleur du dctBR>(ii) la viscositle cas t;
(iii) le gostringence);
Sur le plan quantitatif:
(i) du nombre de bottes de plantes;
(ii) des volumes deau au dt et a fin de l'option, souvent identiques respectivement par limmertion et la non-immretion des bottes de plantes et non par le temps dllition.
Le contrde cette reproductibiliteut se faire sur lextrait sec obtenu artir du dctn dnissant qualitativement et quantitativement certaines propris et caractstiques.
Concernant une des critiques les plus frentes, celle des conditions hygiques de prration, lussi nous pensons quil nest pas juste de dire que le tradithpeute nen ucun souci. Les techniques de filtration ou de dntation et lusage des rpients neufs nayant pas encore servi auxquels il ecours, de m que la prise en compte des formes pharmaceutiques (surtout le dctdonc aprllition) et de la voie dadministration (surtout orale ou externe) expliquent en partie la situation.
Nous livrons pour rexion un des principes fondamentaux de la mcine indig africaine:
lorganisme humain esoin dun ilibre symbiotique et ne pourrait subsister dur une stlitbsolue.
Administration du mcament indig Africain: la posologie
Lexistence des doses dans la mcation traditionnelle africaine touvent contest otre avis, on arfois imput tort ette mcation des accidents causpar limprudence des victimes elles-ms. Notre propos est beaucoup plus daffirmer lexistence de doses thpeutiques acceptables que de nier linsuffisance de la prsion des unitde mesures.
Faire mieux connae les res qui rssent la drmination des doses afin den permettre son amoration est lun de nos objectifs.
Comme nous lavons dit, le respect rigoureux des modes de prration permet dobtenir des mcaments comparables dans des limites quappre valablement le tradithpeute et quune institution sommairement ippeut drminer dune mani plus prse. Pour ce faire, sans nous prcuper du principe actif, nous cherchons uivre qualitativement et quantitativement certains constituants (au moins deux) et certaines caractstiques (physico-chimies et/ou organoleptiques) qui nous permettent dattester que les prrations sont comparables. Lexistence des formes pharmaceutiques non unitaires nssite la connaissance des res de mesures des prises avec les moyens utiliset effet.
Il ne suffit pas par exemple dutiliser la m cuill et le m produit pour croire que les quantitde poudre mesur sont les. En effet, pour avoir la m quantitl faut obligatoirement respecter la re de la mesure rase.
Par ailleurs, lutilisation de la cuill demande quon prse sil sagit de la cuill af& dessert ou oupe.
De m, en pratique traditionnelle, il faut savoir que la pincseffectue verticalement et est limita premi phalange; quil faut bien prser le nombre de doigts, ut duquel on retient la pinceux doigts.
Lde pondle des bottes de plantes fraes nous onnne variation du simple au triple (1,3 ,1). Celle des pinc une variation de 1 ,5 (voir annexes).
Par voie orale, les quantitde dctbsorb par les malades sont fonction de la capacite leur estomac dont les limites de variation (1 litre ,5 litre pour ladulte) permettent aux tradithpeutes de prniser comme il le font, la boisson de certaines tisanes.
En prenant encore lexemple du rrtoire Vidal, on constate que la dose usuelle journali chez ladulte peut varier souvent de 1 comprim autrement dit, du simple au triple.
La comparaison entre ces diffnts chiffres nous permet de dire otre avis que les variations de doses thpeutiques prnis par le tradithpeute sont acceptables.
Nous pensons que la drmination de la dose dministrer dnd aussi de la compnce du praticien; et cela est valable pour les deux systs de mcine.
Cest au mcin dadapter cette dose usuelle journali aux diffnts cas. Seule son expence lui permettra dter les erreurs dapprations et les accidents. Lattitude du tradithpeute comme celle du mcin sera dictpar lt gral du malade, de son sexe, de son , de sa corpulence (pour le tradithpeute surtout) ou de son poids (pour le mcin) et de la gravite son mal.
Evaluation du mcament indig Africain
Elnts dluation Lefficacithpeutique et limportance de lusage du mcament indig africain constituent sans nulle doute des ments de son luation.
· En effet, il nest point besoin de rappeler ici les bons rltats de certaines prrations traditionnelles qui sont a base de la duverte de produits purs cristalliset de la synth de substances analogues.· La popularitecueillie pendant des dnnies (pharmacovigilance estimative) et la grande consommation dun mcament indig permettent de situer son importance dans la couverture des besoins pharmaceutiques et juger de lopportunite son inscription sur la liste des mcaments essentiels.
La mode dluation otre avis, devrait e la comparaison (par essais cliniques) avec un mcament d existant sur le marcht jouissant dune trbonne acceptabilitussi bien sur le plan de coe sur le plan defficacitt de disponibilit
Conditions prables de lluation du mcament indig africain
La mue sur le marchun mcament ob aujourdhui es conditions de rigueur qui, si elles sont nssaires et indispensables pour les nouvelles molles, ne nous paraissent pas justifi pour le mcament indig ayant subi et vaincu leuve du temps apradministration 'esp humaine. Ceci signifie en effet que la pharmacovigilance, autrement dit la surveillance des effets des mcaments dans leurs conditions usuelles demploi ne lui as dvorable.
Loin de nous lidde nier toute possible toxicittog de ces rems; mais nous pensons lement quil nest pas juste de minimiser le fait quils ont vaincu leuve du temps apradministration homme et non n animal de laboratoire. Cest pourquoi, nous prnisons une adaptation des conditions administratives et lslatives, de mue sur le marchfin quelles soient appropri et favorisent linnovation au lieu de la freiner.
Cest ainsi que nous pensons que cette adaptation doit se faire en autorisant les es sais cliniques comparplus rapidement quils ne le sont actuellement; tout au moins llement et officiellement.
Le probl posst plus ique que scientifique; cest pourquoi la solution doit e conforme ique de notre environment socio-culturel.
Conclusion
Au terme de cette communication, nous pensons avoir exposvec assez de clartotre mode dapproche, nos rltats et nos conclusions en ce qui concerne la standardisation et lluation du mcament indig africain.
Nous nous sommes omprendre les attitudes et concepts qui sont a base des insuffisances des pratiques afin de trouver les moyens de les rendre reproductibles.
Nous tenons jouter que cette approche ne soppose nullement a prise en compte ulteure ddes plus approfondies sur par exemple, sil existe, le principe actif, sa toxicitt son mnisme daction.
Sans nier leur importance, notre prioritest point de rechercher un principe actif; de drminer une DL 50, ou un mnisme daction; mais plute sassurer de la reproductibilitt de la stabilites prrations avec des normes de spfications; car il sagit le mcaments pour lesquelles leuve de la pharmacovigilance na pas dvorable.
Pour ce faire, nous pensons que la constitution dantillons moyens sur une pode donnde rlte et le respect rigoureux de certaines res suffisent.
Le rem indig amor148;, comme nous lavons appelpeut, a faveur dune adaptation des conditions de mise sur le marchonforme ique de notre environnement socio-culturel, e acceptt produit au moins semi-industriellement afin de rndre dans l'immat au probl de la santublique quest lapprovisionnement en mcaments des formations sanitaires.
Bibliographie
Delmas, (1970). Anatomie humaine, descriptive et topographique. Ed. Masson Paris.
Kayser, C. (1963). Physiologie: Fonctions de Nutrition. Ed. Flammarion Paris.
Koumare, M. (1978m). Le Rem traditionnel africain et son Evaluation. Bulletin Sante pour Tous, 3: 28-33, Bamako
APPENDICES
1. Evaluation des Bottes de Plantes Fraes (en g)
No. dordre |
Guiera senegalensis |
Diospyros mespiliformis |
Saba senegalensis |
Opilia celtidifolia |
Bridelia ferruginea (saguan) |
Parkia biglobosa (nere) |
1 |
110,2 |
185,5 |
182 |
51,5 |
232,2 |
181,5 |
2 |
140,4 |
191,8 |
177,5 |
130,2 |
226,1 |
220,9 |
3 |
116,1 |
224,4 |
166,4 |
164 |
257,2 |
169,8 |
4 |
122,8 |
149,4 |
190,9 |
142,7 |
194,9 |
252 |
5 |
161,9 |
184,3 |
155,1 |
105,8 |
206,4 |
184,2 |
6 |
130,7 |
230,3 |
138,8 |
115,8 |
184 |
179,2 |
7 |
167,6 |
191,8 |
177,5 |
130,4 |
190,6 |
136,5 |
8 |
113,5 |
212,5 |
113,2 |
140,2 |
215,7 |
153,2 |
9 |
147,9 |
212,3 |
192 |
136,5 |
187,6 |
104,7 |
10 |
122 |
207,9 |
189,8 |
94,6 |
194,1 |
193,3 |
11 |
1333,1 |
1990,2 |
1683,2 |
1211,7 |
2088,8 |
1775,3 |
Average |
133,31 |
199,02 |
168,32 |
121,17 |
208,88 |
177,53 |
2. Calcul des Variations des Mesures de Pinc de la Poudre Dasthmagardenia
Dgnation des ses de mesures |
Mesure extra infeure (Mi) |
Mesure extr supeure (Ms) |
Report Ms Mi |
1 |
0,2073 |
0,5278 |
2,5 |
2 |
0,1976 |
0,3212 |
1,6 |
3 |
0,1966 |
0,3282 |
1,6 |
4 |
0,2310 |
0,3443 |
1,5 |
5 |
0,2542 |
0,3600 |
1,4 |
Bottes de Plantes Fraes
Dgnation des plantes |
Mesure extr |
Mesure extr |
Rapport |
Guiera |
110,2 |
167,6 |
1,5 |
Diospyros |
149,4 |
230 |
31,5 |
Saba |
113,2 |
192 |
1,6 |
Opilia |
51,5 |
164 |
3,1 |
Bridelia |
184 |
257 |
21,3 |
Parkia |
104,7 |
252 |
2,4 |
Dasthmagardenia
No. dodre |
Tare lare + Poudre |
Poudre(g) | |
1 |
5,9558 |
6,2604 |
0,3046 |
2 |
6,2375 |
6,5157 |
0,2782 |
3 |
6,4909 |
6,6982 |
0,2073 |
4 |
5,8706 |
6,3035 |
0,4329 |
5 |
6,3572 |
6,7570 |
0,3998 |
6 |
5,7518 |
6,2796 |
0,5278 |
7 |
6,3614 |
6,7975 |
0,4361 |
8 |
6,1505 |
6,5910 |
0,4405 |
9 |
6,1310 |
6,4805 |
0,3495 |
10 |
6,0659 |
6,4950 |
0,4291 |
My = 0,3805 gm
Dasthmagardenia
No. dodre |
Tare Tare + Poudre |
Poudre(g) | |
1 |
6,2980 |
6,5042 |
0,2062 |
2 |
6,1622 |
6,4777 |
0,3155 |
3 |
6,7003 |
6,9084 |
0,2081 |
4 |
6,2670 |
6,4646 |
0,1976 |
5 |
6,6130 |
6,9342 |
0,3212 |
6 |
6,1116 |
6,3390 |
0,2274 |
7 |
6,6522 |
6,9386 |
0,2864 |
8 |
6,2492 |
6,5276 |
0,2784 |
9 |
6,2055 |
6,4426 |
0,2371 |
10 |
5,6594 |
5,9298 |
0,2704 |
My 0,2548 g
6. Evaluation de la Pincde la Poudre
Dasthmagardenia
No. dodre |
Tare Tare + Poudre |
Poudre (g) | |
1 |
6,2980 |
6,5032 |
0,2052 |
2 |
6,1620 |
6,3862 |
0,2242 |
3 |
6,7005 |
7,0287 |
0,3282 |
4 |
6,2672 |
6,5349 |
0,2677 |
5 |
6,6130 |
6,8559 |
0,2429 |
6 |
6,1113 |
6,3628 |
0,2515 |
7 |
6,6522 |
6,8795 |
0,2273 |
8 |
6,2489 |
6,4455 |
0,1966 |
9 |
6,2058 |
6,4220 |
0,2162 |
10 |
5,6593 |
5,8643 |
0,2050 |
My = 0,2364 g
7. Evaluation de la Pincde la Poudre D'asthmagardenia
No. dodre |
Tare Tare + Poudre |
Poudre (g) | |
1 |
6,5,9559 |
6,2130 |
0,2571 |
2 |
6,2381 |
6,5824 |
0,3443 |
3 |
6,4914 |
6,7793 |
0,2879 |
4 |
5,8704 |
6,1430 |
0,2726 |
5 |
6,3573 |
6,6548 |
0,2975 |
6 |
5,7522 |
6,0433 |
0,2911 |
7 |
6,3616 |
6,6746 |
0,3130 |
8 |
6,1508 |
6,3818 |
0,2310 |
9 |
6,1312 |
6,4310 |
0,2998 |
10 |
6,0663 |
6,3322 |
0,2659 |
My = 2860 g
8. Evaluation de la Pincde la Poudre
Dasthmagardenia
No. dodre |
Tare Tare + Poudre |
Poudre (g) | |
1 |
8,8108 |
9,1197 |
0,3089 |
2 |
6,1620 |
6,4421 |
0,2081 |
3 |
6,7005 |
6,9547 |
0,2542 |
4 |
6,2673 |
6,5570 |
0,2897 |
5 |
6,6130 |
6,9702 |
0,3572 |
6 |
6,1112 |
6,4504 |
0,3392 |
7 |
6,6524 |
6,0124 |
0,3600 |
8 |
6,2493 |
6,5490 |
0,2997 |
9 |
6,2057 |
6,5402 |
0,3345 |
10 |
5,6595 |
5,9712 |
0,3117 |
My = 3135 g