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close this bookTraditional Medicinal Plants (Dar Es Salaam University Press - Ministry of Health - Tanzania, 1991, 391 p.)
close this folderPART I: USE AND PROMOTION OF TRADITIONAL MEDICINAL PLANTS IN THE AFRICAN REGION
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Expérience du Burkina Faso en matière de pharmacopeé traditionnelle

JEANNE-MARIE THIAMBIANO

Minist de la Santt de L'action Sociale
Secrriat Gral
Direction des Services Pharmaceutiques
Service de PharmacopTraditionnelle

GralitB>

Donn graphiques

Situu coeur de l'Afrique Occidentale, le Burkina Faso est un pays complment enclavans accdirect a mer. Il est limit l'Est par la rblique du Niger, a l'Ouest par la Cd'Ivoire, Au Sud par le Ghana, le Togo, le Benin et au Nord-Ouest par le Mali.

Le territoire couvre une superficie de 274 000 km2 avec une population estim,600,000 habitants en 1988.

Caractstiques dgraphiques

La densite la population est de 31 habitants/Km2. La population Urbaine est faible: 12 % 88 % des burkinabivent en zone rurale. La population est jeune: 42,2 % lout moins de 15 ans.

Le taux de natalitst de 49,9% et la mortalitnfantile est v. 134 % tandis que le taux de mortalitrute est de 24%.

Le taux d'accroissement annuel de la population est de 2,68 %.

Structures administratives

Le pays est divisn 30 provinces, 300 drtments et 7285 villages. Cette structuration relevu Minist de l'Administration Territoriale.

Aper de la situation sanitaire La situation sanitaire est dominpar:

· Les probls d'assainissement et de fourniture d'eau potable
· L'insuffisance quantitative et qualitative de la couverture sanitaire
· La persistance des maladies d-endques dn bas niveau socio-nomique et qui restent les causes d'une mortalitncore vsurtout chez les enfants (134%).

Pour palier e fl, l'Etat Burkinab entrepris de campagnes de vaccination dont:

· L'option "vaccination commando" en 1984
· L'option "portouvertes sur les vaccinations" en 1988
· L'option "vaccination au quotidien" en 1989.

Ces option permis de vacciner en peu de temps un nombre important d'enfants. Il a lement entrepris d'autres actions plus permanentes telles que l'institution des postes fixes de vaccination et la crion des postes de santrimaires (PSP) dans les villages. Tout ceci ermis d'amorer la couverture sanitaire.

Politique sanitaire national

Objectifs

La politique sanitaire est bassur les soins de santrimaire avec pour objectif la "santour tous d'ici l'an 2000". Pour ce faire, un plan sanitaire pour la decennie 1980-1990 a boret ce plan prit la maise des principaux probls de sante la communautPour y parvenir, des actions de promotion de soins curatifs et de raptation dans des infrastructures fonctionnelles avec l'ipement et le personnel nssaires sont ener.

Compte tenu des ritavoir que ce plan appe aux possibilitfinancis du pays, il y u une rsion qui tient compte des prioritsanitaires sur le plan national. Les grandes lignes du plan s'articulent autour des points suivants:

· L'extion et le dloppement des programmes de contrdes maladies transmissibles endemo-demiques

· Le dloppement des services de sante base surtout la santaternelle et infantile

· La formation et le perfectionnement du personnel paramcal dans le domaine de la santublique et du contrdes endemo-demies.

Dispositif

En vue de pouvoir rndre aux objectif de la politique nationale sanitaire, un syst pyramidal de sant prnist structurinsi:

De la base au sommet on a:

· ESSA: Ecole Supeure des Sciences de la SantR>· MS-AS : Minist de la Santt de l'Action Sociale
· H.N. : Hal National
· CHR : Centre Hospitalier Ronal
· C.M : Centre Mcal
· CSPS : Centre de Santt Promotion Sociale
· PSP : Poste de Santrimaire.

Politique pharmaceutique nationale

L'insuffisance de la couverture du territoire national en mcaments est un des handicap majeurs pour la mise en place effective des soins de santrimaires du Burkina Faso. Aussi la politique pharmaceutique nationale s'est fixes objectifs suivants:

Objectifs graux

· Metrre le mcament essentiel a disposition de la population n coordable et de fa permanente

· Amorer la gestion des mcaments dans toutes les structures sanitaires en vue d'une utilisation rationnelle des ressources affect 'approvisionnement sanitaire.

· Instituer et developper la production nationale en y integrant les recettes de la mcine et la pharmacoptraditionneles.

Objectifs spfiques

· Evaluer et essayer de satisfaire les besoins des formations sanitaires publiques en mcaments essentiels et matels tniques.

· Sctionner les mcaments jugessentiels au Burkina Faso.

· Surveiller les effets des mcaments mis sur le marchvec l'aide des compnces nationales et internationales.

· Contribuer a lutte contre l'abus et le trafic illicite des drogues.

· Exploiter et mettre a disposition des usagers toute information ou documentation relative aux produits pharmaceutiques

· Promouvoir la pharmacopet mcine traditionnelles.

Les moyens

Dans le souci de pouvoir atteindre tous ces objectifs un certain nombre de dispositions ont prises avoir:

· Crion d'une direction des Services pharmaceutiques (DSPH) comportant un service de pharmacopet mcine traditionnelle. Cette direction a pour mission de veiller 'application de la politique pharmaceutique nationale.

· Crion d'une soci nationale d'approvisionement pharmaceutique (SONAPHARM) en 1985 qui joue le rde grossiste de l'Etat et qui doit permettre d'avoir le mcament n prix abordable.

· Mise sur pied d'un laboratoire des mcaments du Faso (MEDIFA) en 1989 qui produits des solut(sm salt glucose). Dans le m ordre d'idon a lement l'IRSN (Institut de Recherche sur les substances naturelles) cr depuis 1978. Il rel du Minist des Enseignements Supeur et contribue dans une certaine mesure a production locale et a promotion de la mcine et pharmacoptraditionnelle.

Politique du Burkina Faso en Mati de PharmacopTraditionnelle

Justifications

Malgra crion de la Sonapharm en 1985 qui a permis de baisser les prix de certains mcaments, le budget de l'Etat supporte difficilement la demande en mcaments de premis nssitans les formations sanitaires. Aussi, la nouvelle politique d'approvisionnement en mcament est contrainte de s'orienter uniquement verse les mcaments d'urgence.

Le cos autres mcaments doit e forcement supportar les populations. Et malgres efforts doypar l'Etat le prix du mcament reste toujours vompte tenu de la situation embryonnaire de la production nationale. Aussi la majorite la population Burkinabui a un faibre revenue se tourne vers la tradimcine.

Historique

Au Burkina Faso, la mcine et la pharmacoptraditionnelle ont connu 4 grande podes historiques:

· l'que prloniale
· l'que coloniale
· l'que noloniale
· l'que rlutionnaire

L'que prloniale

A cette que la mcine traditionnelle it totalement sous la responsabilites tradipraticiens dispersdans tous les villages. Parmi eux il yavait aussi bien des gralistes que des spalistes (rebouteurs, gyn-obsticiens, etc...). Leurs activitient pratiquement secrs entiment priv, empreintd'humanisme et s'exerent itre gratuit.

L'que coloniale

On assiste a une interruption brutale de l'lution de cette mcine avec l'arrivdu pouvoir colonial qui interdisait la pratique soit disant que la mcine "civilis de la mopole it bien supeure. Mais cette tentative fut vaine car plutue de disiparaitre, cette mcine traditionnelle est entrdans la clandestinit

L'que ncoloniale

Dtavec l'indndence formelle de 1960 ette pode s'instaure une tentative de codification. On assiste 'boration de textes timides et imprs quand aux droits d'exercise des gusseurs. Ceux-ci n'avaient pas encore acquis une considtion vtable de la part des pouvoirs locaux.

L'que rlutionnaire

Aprl'avment de la rlution d'Ao83, la mcine traditionnelle burkinabort de sa lethargie. Le pouvoir est ouvertement favourable a participation des tradipraticens a la rlution des probls de santes populations en vue de pouvoir atteindre l'objectif "santour tous d'ici l'an 2000". Mais la mcin traditionnelle, pour participer efficacement e d doit s'adapter a mouvance du temps et des connaissances. Ceci a justifia daration du Ministre de la Santt de l'Action Sociale 'ouverture du 1er snaire National sur la mcine et la pharmacopTraditionnelle le 16 Novembre 1987:

Le combat que nous avons engagour redonner confiance a notre peuple dans le domaine de la santublique ne doit pas se contenter de contempler le passmais travailler onner a cette richesse mcale, une valeur scientifique confirm.

Depuis 1984 une collaboration progressive entre les deux mcines est grandement dloppLe Gouvernement ne cesse de favoriser l'exploitation de la mcine et de pharmacoptraditionnelle.

Actions d'envergure

Les actions ont pu e men gr n certain nombre de facteurs.

Facteurs favourables

(a) Crion d'un service de pharmacoptraditionnelle au sein du Minist de la Santt de l'Action Sociale et plus prsnt au sein de la DSPH (Direction des Services Pharmaceutiques).

(b) Dloppement de l'IRSN (Institut de Recherche sur les Substances Naturelles) Le service de pharmacoptraditionnelle cren 1984 avait pour mission de:

(i) Promouvoir les relations avec les tradipracticiens en vue d'une bonne collaboration dans le syst national de sant

(ii) Collecter et exploiter tous les moyens disponibles en vue d'borer une pharmacoplocale.

(iii) Organiser et coordonner toutes les activitde la mcine et pharmacoptraditionnelle au niveau national

Actions men

Les actions men peuvent se mesurer ravers:

· La crion de cellules pharmacop
· Les symposiums de Farako-bR>· Le 1er snaire national sur la mcine et pharmacoptraditionnelles
· la crion d'association de tradipraticines
· le renforcement de certains services de pharmacopBR>· les journ portes ouverte sur "plantmcinales et pharmacoptraditionnelle au Burkina Faso.

Crion des cellules pharmacop

Au niveau de toutes les provinces, il a demandn 1985 la crion des cellules pharmacop.

Composition:

La cellule pharmacopse compose comme suit:

· Un prdent qui est le plus souvent le pharmacien provincial
· Un vice-prdent
· Un secrire et son adjoint
· Un trrier et son adjoint
· Deux commissaires aux comptes
· Des conseillers tniques.

Notons que tous ces membres ne sont pas uniquement de la santOn peut y trouver des agents d'autres Minists tel que l'Environnement et Tourisme, l'Agriculture et l'Elevage etc...

Mission:

La cellule avait pour mission:

· De formuler clairement certaines recettes traditionnelles simples en vue de leur exploitation
· Superviser et coordonner toutes les activitde mcine traditionnelle au niveau provincial.

La cellule it la reprntation de la DSPH dans la province. Toutes ces actions devaient concourir 'objectif global qui est l'nouissement de la mcine et la pharmacoptraditionnelle.

Difficultrencontr

Les cellules ont plus ou moins bien fonctionnu dt. Mais par la suite elles ont confront n certain nombre de probls dont:

· Probl de matel pour riser les recettes

· Probl financier pour le drrage effectif des travaux (collecte des plantes, achat de mati premi etc...)

· Probl de rementation. Certains tradipraticiens voulaient des cartes ou des autorisations d'exercer leur fonction

· Rcence de certains tradipracticends dans la livraison de leurs recettes.

Pour rurdre le probl de matel, le Gouvernement Burkinab essaye doter chaque province d'un matel de base simple tel que tamis, casserole, filtre au etc... pour leur permettre de riser quelques recettes simples.

Mais pour ce qui est de la dvrance des autorisations d'exercer, le refus des autoritsanitaires ftrique compte tenu des mauvaises expences que certains pays tel que le Mali avaient v.

Impacts

La crion des cellules pharmacop au niveau des provinces ermis un dt de collaboration entre mcine moderne et traditionnelle et un contact avec les tradipracticiens.

Objectif de ce snaire

Rir tous les spalistes des services concernafin d'borer ensemble un plan d'action national pour la promotion et le dloppement de la mcine et pharmacoptraditionnelles au Burkina Faso.

Impact

Ce snaire ermis:

· Un enrichissement des connaissances en matis de mcine et pharmacoptraditionnelle par l'expence des autres pays (Mali, Togo)

· Des propositions intssantes qui ressortent dans les recommandations sur trois niveaux.

1er niveau: exercice de la mcine et pharmacopB> traditionnelle

· L'amoration des conditions de travail des tradipracticiens (alphabsation)
· L'boration des texts et crion des associations des tradipracticens.

2I> niveau: La promotion de la mcine et pharmacoptraditionnelles

· Utilisation de la ma pour faire connae et apprer la mcine et pharmacoptraditionnelles du Burkina Faso.
· Introduction des notions de base de la mcine et pharmacoptraditionnelles dans les les de sant/BLOCKQUOTE>

3iveau: La rementation de l'exploitation et la production des plantes mcinales

· Crion de centre de culture de plantes mcinales dans chaque province
· Rementation de l'exploitation et de l'exportation des plantes mcinales au Burkina Faso.

Une consence importante de ce premier snaire qu'on ne saurait oublier est la crion d'association des tradipracticiens.

Crion d'association des tradipraticiens

Esprit

La crion de ces associations it faite pour concrser la recommandation du 1er snaire national dans le cadre de l'exercice de la mcine et pharmacoptraditionnelle.

Objectif

· Cr un cadre organisationnel o tradipracticiens peuvent exercer leurs fonctions
· Faciliter les actions de formation et d'alphabsation des tradipraticiens.

Impact

La crion d'association des tradipractiens a permis d'ver leur niveau de collaboration confraternelle. En m temps on a notn nouissement de ces tradipractiens car ils ont rlement senti que l'on s'intssait ux. Cela a d'ailleurs provoqun intt grandissant de la population. La mance n'it plus de rigueur vis is des tradipraticiens.

Difficult/B>

Les plus importantes sont d'ordre rementaire et financier.

Certains tradipracticiens vont se prcuper d'une rntion comme au niveau de la mcine moderne. Quelques uns voulaient qu'on crun cadre particulier de travail. la majoritrrait demeurer dans leur milieu.

Le probl de dvrance de cartes va e posIl subsiste quelques retinces jusqu'os jours de certains tradipraticiens qui n'acceptent pas livrer leurs recettes.

Renforcement de certains services de pharmacop/B>

Objectif

L'objectif it de centraliser toutes les forces sur les directions provinciales de la santeaucoup intss et avanc en mati de pharmacoptraditionnelle.

En effet on s'est rendu compte que toutes les provinces n'ient pas ints par les activitde pharmacoptraditionnelle. Aussi il a retenu le renforcement de 3 services provinciaux pour en faire des centres ronaux de pharmacop Banfora 'Ouest (province de la Como Ouagadougou au Centre (province du Kadiogo) et Fada N'Gourma 'Est (province du Gourma).

Impact

· Cette option suivie d'actions a poussuelques provinces voisines des trois sctionn 'intsser d'avantage a pharmacoptraditionnelle
· Les 3 services retenus ont mieux iper et ont ainsi amoreurs activitdans ce domaine.

Difficult/I>

Toujours d'ordre financier les moyens ont manquour les ipement prs. Des demandes (notamment en matel) sont rest insatisfaites.

Journ portes ouvertes "plantes mcinales et-pharmacop traditionnelles au Burkina Faso

Esprit

Ces journ ont organis conjointement par le Minist des Enseignements Secondaires, Supeur et de la Recherche Scientifique et le Minist de la Santt de l'Action Sociale. Elles ont eu lieu uagadougou du 28 Novembre au 2 Dmbre 1989.

Objectifs

· Faire connae l'IRSN(Institut de Recherche sur les Substances Naturelles) par le public et surtout sa contribution dans le domaine de la pharmacoptraditionnelle.

· Jeter les bases de l'boration d'un programme national en vue d'un plan d'action concertour la valorisation de la mcine et pharmacoptraditionnelle. Ducher sur une coordination nationale des activitet l'boration d'une lslation sur la mcine et pharmacoptraditionnelles au Burkina Faso.

Impact

Ces journ ont permis de duvrir les objectifs de l'IRSN et le stade de ses recherches. L'IRSN, en collaboration avec l'Universitibre de Bruxelles (ULB) a d rises tests pharmacologiques d'un certains nombre de plantes dont:

· Euphorbia hirta (Euphorbiac)
· Holarrhena Floribunda (Apocynac)
· Nauclea Latifolia (Rubiac)

Il est lement envisagne extraction semi industrielle de mati premi artir de plantmcinales pour une formulation mcamenteuse dont le Datura Stramonium (solanacae).

Ces journ ont lement permis aux tradipraticiens de s'exprimer et poser clairement leurs probls. C'est ainsi qu'ils ont accept'idd'boration des textes rementaires et lslatifs pour eux. Ils ont cependant rejet'idd'un encadrement et demander qu'on les laisse s'organiser comme ils le souhaitent. De nombreux tradipraticiens ont nmoins accueilli favourablement l'institution des rencontres de ce genre.

Difficult/I>

Il y a eu des difficultorganisationnelles. Notamment des structures d'hrgement ont fait dut ce qui fait limiter le nombre des tradipraticiens. Aussi la dgation des tradipraticiens n'it pas trreprntative sur le plan national.

Perspectives d'Avenir

Plan d'action ourt terme

Pour l'ann1990 notre plan d'action vise:

· Au renforcement du syst de rementation de l'exercise de la mcine traditionnelle

· a l'boration d'une lslation en mati de mcine et pharmacoptraditionnelle

· a mise en place d'une commission nationale de pharmacoptraditionnelle dotd'un secrriat permanent

· 'boration d'un programme national cohnt et optionnel en mati de pharmacopet mcine traditionnelles.

Orientation ong terme

Il existe des projets de crion de 2 unitde fabrication de mcaments ase de plant Un project pour Kaya (province du Sanmatenga) sera financar la PNUD. Un projet pour Banfora (province de la Comofinancement echercher. Le projet de semi industrialisation de l'extraction des principes actifs vtaux suit son court au niveau de l'IRSN.

Conclusion

La promotion de la mcine et de la pharmacoptraditionnelle n'est pas une mince affaire au Burkina Faso. Elle n'est pas non plus la panacde la politique pharmaceutique nationale.

Les actions que nous venons de signaler ont men avec drmination. Elles ont fait surgir diverses difficultattendues ou impres. Il est desormains reconnu que

· Le tradipraticien ne peut e organisue dans son contexte

· La collaboration entre mcine traditionnelle et mcine moderne est possible dans une certaine mesure de respect et de comprnsion mutuelle des enracinements respectifs

· La valorisation des pratiques mcales ancestrales nssite un minimum de recherches scientifiques visant viter toute dssession.

Au Burkina Faso, la mcine et pharmacoptraditionnelles a cess'e percomme une mcine au rabais. Les succque remporte toute manifestation s'en rrant le prouve. Toute fois il existe encore des probls et lour en faire une composante du dloppement socio-culturel national. Mais la prise de conscience grandissante en la mati, des autorit des tradipraticiens et du personnel de santnous permet d'affirmer qu'il faudra compter de plus plus avec la mcine et pharmacoptraditionelle au Burkina Faso pour atteindre l'objectif "Santour tous d'ici l'an 2000".