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close this bookSurveillance Épidémiologique après un Désastre Naturel (PAHO)
close this folderPremière partie: Surveillance épidémiologique et lutte contre les maladies après un désastre naturel
close this folderChapitre 1: Facteurs déterminant les risques de propagation de maladies transmissibles après un désastre
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View the documentFacteurs égidémiologiques qui déterminent le risque de maladies transmissibles
View the documentRisques d'apparition de maladies transmissibles après un désastre naturel et après un désastre provoqué par l'homme
View the documentExpérience relative aux maladies transmissibles après un désastre

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Dès les années 1850, au début de l'ère scientifique, la relation entre famines, épidémies et bouleversements sociaux était établie. Les préoccupations des autorités étaient centrées sur la famine et les épidémies de maladies quarantenaires, qui constituaient les causes principales de désastres. L'amélioration des conditions d'hygiène et une meilleure information sur les catastrophes naturelles survenues hors d'Europe et d'Amérique du Nord, grâce au développement des moyens de communication, ont stimulé l'étude des désastres naturels.

Dans les sociétés industrialisées d'aujourd'hui, grâce aux progrès économiques et à l'amélioration de l'hygiène publique, les maladies transmissibles ne peuvent plus être considérées comme des désastres en soi. Par contre, dans les pays en développement, les épidémies constituent encore des désastres. Tel est le cas pour la rougeole, la poliomyélite, le paludisme, la fièvre typhoïde, les affections à virus transmises par des arthropodes comme la dengue et la fièvre jaune. Lorsque ces maladies apparaissent, les autorités nationales s'adressent cependant le plus souvent à des institutions spécialisées, telles que l'Organisation panaméricaine de la santé ou les Centers for Disease Control, et non à des organisations de secours d'urgence.