![]() | Surveillance Épidémiologique après un Désastre Naturel (PAHO) |
![]() | ![]() | Première partie: Surveillance épidémiologique et lutte contre les maladies après un désastre naturel |
![]() | ![]() | Chapitre 4: Aspects opérationnels de la lutte contre les maladies transmissibles après un désastre |
Après un désastre, lorsque la situation se normalise, les autorités et le public se préoccupent de moins en moins du danger d'épidémies. L'ardeur du début diminue, de nombreuses organisations de secours mettent fin à leurs activités. Les communications et les transports sont progressivement rétablis, les systèmes de notification des maladies et les activités sanitaires sont restaurés. La suppression des activités de surveillance intensive axée sur le désastre ne devrait cependant être décidée qu'après consultation des services nationaux d'épidémiologie. Dans certaines situations, par exemple dans les camps permanents de réfugiés, cette surveillance spéciale devra parfois être maintenue de manière permanente.
Dans des régions rurales ou reculées, l'interruption de la surveillance intensive peut entraîner la fin de toute notification. Dans les rares cas où elle a été tentée, le maintien de la surveillance n'a pas donné les résultats escomptés. Il faut cependant reconnaître que les tentatives n'ont jamais été jugées prioritaires et n'ont guère reçu de soutien, économique ou autre, des autorités des pays ou des organisations de développement. Actuellement, l'Organisation panaméricaine de la santé considère comme prioritaires le développement et le renforcement des programmes de surveillance épidémiologique après des désastres. Dans certains pays, la surveillance de la situation sanitaire lors de la période de réhabilitation fait à présent l'objet d'une plus grande attention.